Folie à deux.

 

 

Je suis fou pensa t’il, je l’aime

 

Est-il possible d’aimer comme cela ?

 

Ce jeu qu’il avait commencé

 

Venait de le piéger

 

Il avait cru pourtant qu’il était très futé

 

Et qu’il allait jouer bien fort avec ses pieds

 

Au début, c’était bien,

 

Il se croyait malin

 

Il ne venait jamais

 

Que quand ça l’amusait

 

Et petit à petit, l’amour a fait son nid

 

Lui qui était si fort est devenu petit.

 

Il la vue très souvent, cherchait à la cerner

 

Sérieusement il parlait,

 

Et elle, elle plaisantait

 

Il essayait de comprendre,

 

Chaque fois elle fuyait.

 

Il voulu chercher plus loin

 

Dans sa tête, dans son cœur

 

Ce fut là, sa première erreur

 

La deuxième fut qu’il la revit souvent

 

Toujours elle accepta, même si s’était vexant,

 

Elle le défiait, le vexait, le narguait.

 

Elle voulait le garder

 

Mais surtout pas l’aimer.

 

Elle est folle pensa t’il, elle est folle et je l’aime.

 

Il ne pouvait rien faire, et, quand il la voyait,

 

C’était comme cela, chaque fois il craquait.

 

Il ne tenait pas le coup,

 

Oui, elle le rendait fou.

 

Il voulait que son corps, n’ai envie que de lui.

 

Et puis, à chaque fois il redoublait d’effort

 

Elle était épuisée et lui criait... « encore! »

 

Et de ses mains agiles elle caressait son corps

 

Elle jouait sur lui une musique sans accord,

 

Sans répit, sans remord, elle lui faisait plaisir,

 

Lui, gémissait au comble du désir.

 

Jusqu’à cette explosion au cœur de la passion

 

Où il ne pouvait plus retrouver sa raison.

 

Quand il se relevait, sa tête tournait si fort

 

Que son corps tout entier en vibre bien encore.

 

Il n’avait jamais vu un tel acharnement à aimer un amant.

 

Elle est folle se dit-il, elle est folle mais je l’aime

 

Et seulement dans ses bras il pouvait être heureux.

 

Je suis folle se dit elle, je crois bien que je l’aime

 

J’ai voulu m’amuser, le piéger, et enfin le jeter,

 

Maintenant je dois payer me voilà bien coincée.

 

Ils ne voulaient pas s’aimer,

 

Cupidon est passé et les a condamnés

 

Pour toujours à s’aimer

 

Ils devront être heureux,

 

Et c’est bien fait pour eux.